Peut-on vraiment reconstruire son couple après une infidélité ?
En quoi la thérapie de couple peut aider ?
L’infidélité est un séisme intérieur. Elle bouleverse un couple, ébranle la confiance et crée un avant et un après. Contrairement aux idées reçues, ce phénomène touche toutes les générations et tous les milieux.
Selon une enquête Ipsos réalisée pour Gleeden en 2022, 37 % des Français déclarent avoir déjà été infidèles ou envisageraient de l’être. Dans cette même étude, 50 % des hommes et 40 % des femmes affirment avoir eu une relation sexuelle extraconjugale au cours de leur vie.
Ces chiffres ne disent pas tout, mais ils montrent que l’infidélité n’est pas un fait isolé : c’est une réalité sociale qui s’invite dans de nombreuses histoires.
Lorsque j’accompagne des couples en thérapie de couple, j’entends souvent des phrases comme :
- « Je me sens trahi(e) »
- « J’ai l’impression de ne plus exister. »
- « Je pensais que ça n’arrivait qu’aux autres. »
Ces verbatim illustrent un choc brutal : la perte soudaine de repères, un sentiment de menace identitaire, et cette impression d’être rejeté(e). L’infidélité n’est jamais une simple information : elle vient toucher ce que nous sommes, ce que nous croyons, et ce que nous avons construit.
Pourtant, même après une trahison, il est possible de reconstruire un couple plus solide — à condition d’accepter un travail profond. La thérapie de couple, dans ce contexte, peut être un véritable levier de réparation.
N'hésitez pas à consulter mon article sur la théarapie de couple : "Les différentes approches en thérapie de couple"
1. Quand l’infidélité fait basculer le couple : comprendre le choc émotionnel
La découverte d’une infidélité n’est pas seulement une information qui “fait mal”. C’est une expérience qui désorganise brutalement l’intérieur de la personne.
Elle touche à trois dimensions fondamentales :
- le lien, celui qui nous relie à l’autre,
- la sécurité, le sentiment d’être choisi(e) et protégé(e),
- l’identité, la manière dont nous nous percevons dans le couple.
D’un point de vue biologique, l’infidélité active les mêmes circuits que ceux du danger ou de la douleur physique. Une humiliation, un rejet ou une trahison déclenche une réaction de « douleur sociale ». Les travaux de la neuroscientifique Naomi Eisenberger (UCLA) montrent que la douleur affective active la même zone cérébrale que la douleur physique.
Autrement dit, lorsque vous découvrez que votre partenaire vous a trompé, votre cerveau ne fait pas la différence entre une blessure physique et une blessure affective. La souffrance est réelle, corporelle, et mesurable.
C’est pour cela que beaucoup de personnes décrivent la scène de découverte comme un choc :
« J’ai eu l’impression que mon cœur s’arrêtait. »
« Je tremblais, je n’arrivais plus à respirer. »
« Je n’entendais plus rien, comme si tout devenait flou. »
Ce ne sont pas des métaphores. Ce sont des réactions physiologiques.
Un cerveau qui cherche d’abord à survivre
Lorsqu’un événement émotionnel intense surgit, l’amygdale, centre de la peur et du danger, se met en alerte. Elle déclenche immédiatement une cascade hormonale : adrénaline, cortisol, accélération cardiaque, tension musculaire.
Tout cela sert un objectif très simple : nous protéger.
Cette réaction déclenche trois possibles réponses :
- l’attaque : hurler, agresser, insulter, frapper,
- la fuite : s’enfermer, partir, se couper émotionnellement,
- la sidération : ne plus parler, s’effondrer, rester immobile.
On les appelle souvent : fight – flight – freeze.
Il ne s’agit pas “d’être faible” ou “de manquer de contrôle”.
Il s’agit d’une réponse automatique du système nerveux autonome, héritée de l’évolution.
Le cerveau émotionnel agit avant la réflexion - l’émotion prend le contrôle sur la pensée rationnelle.
Pourquoi cette réaction est si intense ?
Parce que dans un couple, la fidélité n’est pas qu’une règle morale : elle est un pilier de sécurité d’attachement. Selon John Bowlby et Mary Ainsworth, nous construisons des liens affectifs pour assurer notre sécurité psychique. Lorsque le lien est menacé, l’ensemble du système d’attachement se met en alerte.
Votre corps et votre esprit perçoivent alors l’infidélité comme une menace à votre survie affective.
L’infidélité met en crise notre sentiment d’estime personnelle, notre valeur, et le rôle que nous occupons dans la relation.
Ne pas agir immédiatement : un acte de protection
Lorsque l’émotion prend le contrôle, beaucoup réagissent spontanément. Certaines personnes explosent, d’autres implosent.
Il est souvent nécessaire — même si cela paraît contre-intuitif — de créer un espace entre le choc et l’action :
- un temps pour respirer,
- appeler quelqu’un de confiance,
- marcher,
- s’isoler temporairement.
Il ne s’agit pas de pardonner, ni de minimiser.
Il s’agit d’empêcher le corps d’agir à la place de l’esprit.
Vous vous donnerez ainsi la possibilité de reprendre le contrôle, de poser des questions, d’exprimer vos besoins, et, si vous le souhaitez, d’entamer plus tard une démarche de guérison — seule ou en démarrant une thérapie de couple.
2. Faire le point avant d’agir : l’introspection comme première étape de reconstruction
Une fois la tempête émotionnelle du choc passée – même légèrement –, vient une phase déterminante : se recentrer sur soi. C’est une étape que beaucoup de personnes sautent par instinct. Elles cherchent des réponses immédiates : Pourquoi ? Depuis quand ? Qui ? Comment ?
Ce besoin est compréhensible : il vise à reprendre du contrôle. Mais la douleur de l’infidélité est tellement liée à l’identité, à la dignité et à la sécurité intérieure que reconstituer son espace psychique est souvent prioritaire à la confrontation.
Vous ne vous résumez pas à ce qui vous arrive
Dans les consultations, j’entends souvent :
« Je ne comprends pas : qu’est-ce que j’ai fait de mal ? »
« Qu’est-ce qu’elle/il a de plus que moi ? »
« J’ai l’impression d’avoir raté quelque chose. »
Ces phrases sont légitimes, mais elles sont aussi révélatrices d’un piège fréquent : se définir à travers l’acte de l’autre.
Or, l’infidélité parle de la personne qui trompe, de ses manques, de ses peurs, de ses conflits internes ; elle ne mesure pas la valeur de celle ou celui qui la subit.
Revenir à soi, ce n’est pas se désintéresser du couple. C’est retrouver votre centre de gravité interne avant d’aller dans le dialogue.
Comprendre ce que la fidélité représente pour vous
La fidélité n’est pas un concept universel. Elle est un territoire intime.
Pour certains, elle représente la sécurité. Pour d’autres, la loyauté. Pour d’autres encore, l’exclusivité émotionnelle, le choix quotidien, ou simplement l’absence de mensonge.
L’infidélité crée une onde de choc parce qu’elle heurte la signification personnelle de l’engagement.
Prenez un instant, (vous pouvez le mettre par écrit par exemple), et demandez-vous :
- Qu’est-ce que la fidélité représente pour moi aujourd’hui ?
- Quelles promesses symboliques j’associe au couple ?
- Qu’est-ce que cette infidélité réveille chez moi ?
Pour certains, elle active une vieille blessure : abandon, rejet, non-valorisation.
Pour d’autres, elle touche l’estime personnelle : « Je ne suis pas assez. »
Pour d’autres encore, elle renforce la peur d’être remplaçable.
Ce travail n’a rien d’égoïste.
Il permet d’identifier la blessure réelle, celle que l’on porte en soi, et plus seulement l’acte extérieur.
Se recentrer pour ne pas agir sous impulsion
Dans les heures ou jours suivant la découverte, il est fréquent d’être happé par des pensées obsédantes ou des scénarios catastrophes.
Le cerveau cherche des réponses pour se rassurer. Mais il est encore sous tension biologique.
Décider pendant cette phase revient à naviguer dans un brouillard intérieur.
S’accorder un temps de pause — même bref — n’est pas une fuite.
C’est une protection.
Concrètement :
- se confier à une personne neutre ou bienveillante,
- parler à un professionnel,
- écrire ses émotions,
- s’ancrer physiquement (respiration, marche),
- s’autoriser à dire « je ne sais pas encore ».
La phrase « je dois décider maintenant » est l’une des plus destructrices.
Aucune réparation du couple ne dépend d’une décision prise dans les 48 heures qui suivent la révélation.
L’introspection ne vise pas à justifier l’infidélité
Il s’agit de comprendre :
- votre rapport au couple,
- votre concept personnel de loyauté,
- ce que vous avez besoin de sentir pour vous sentir aimé(e),
- votre seuil de tolérance émotionnel,
- et vos limites non négociables.
L’objectif est de récupérer de la clarté, de l’estime et un minimum de sécurité intérieure, afin de ne pas négocier depuis la peur ou depuis une blessure encore ouverte.
Lorsque la personne blessée arrive à remettre un peu d’ordre dans son espace intérieur, elle devient capable de dialoguer sans que chaque mot soit un coup de poignard.
C’est alors un moment propice pour envisager la discussion, le cadre, et parfois la thérapie de couple, si le projet est de comprendre et peut-être reconstruire.
Un marqueur important : pouvez-vous encore vous parler ?
Avant même de parler de pardon ou de séparation, une question simple permet souvent d’évaluer la situation :
Est-ce que vous pouvez encore vous adresser la parole sans vous détruire ?
Si la réponse est non, l’introspection n’est plus optionnelle — elle est vitale. Et dans cette phase, chercher de l’aide professionnelle – seul(e) ou en couple - n’est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de maturité émotionnelle.
3. Le rôle structurant de la thérapie de couple pour (re)construire son couple
Lorsque l’infidélité est révélée, la relation bascule dans une période de déséquilibre intense. Vous avancez sans repères : un jour la colère domine, le lendemain c’est la confusion, parfois l’espoir, souvent le découragement. Beaucoup de couples pensent qu’ils devraient “savoir gérer ça seuls”, mais ce n’est pas un processus intuitif. C’est précisément là que la thérapie de couple devient un cadre structurant : elle remet de l’ordre dans ce chaos émotionnel.
L’espace thérapeutique : un lieu neutre et sécurisé
Dans un contexte d’infidélité, chaque tentative de conversation à la maison finit souvent en escalade émotionnelle. Les reproches fusent, la défense se verrouille, l’un veut comprendre, l’autre veut fuir. Résultat : tout le monde est frustré, personne n’est entendu.
En thérapie, la dynamique est différente. La présence d’un tiers neutre permet de déposer la parole, de ralentir et surtout de ne plus répondre sous l’impulsion. On ne cherche pas le coupable ; on cherche à comprendre ce qui s’est passé dans le couple, comment chacun a vécu l’événement, ce que cela réveille dans l’histoire personnelle de chacun.
Ce cadre sécurisé est fondamental, car il permet d’aborder un sujet explosif sans se détruire davantage.
C’est dans ce cadre que la thérapie de couple prend tout son sens : elle offre une structure, une temporalité, une méthode. On avance pas à pas, on ne “répare” pas en une séance.
Comprendre sans excuser : un travail essentiel pour la personne trompée
La personne blessée arrive souvent en séance avec trois besoins majeurs :
- Comprendre comment cela a pu arriver
Non pas pour se torturer, mais pour retrouver une forme de cohérence interne :
“Si je comprends, je peux me situer. Si je ne comprends pas, je suis perdu(e).”
Le manque de sens est souvent plus douloureux que l’acte sexuel lui-même. - Exprimer la douleur sans être jugée
La thérapie permet de dire :
“Je me sens trahi(e), humilié(e), abandonné(e).”
et d’être entendu.
Pas contredit.
Pas invalidé.
Pas corrigé. - Être rassurée sur sa valeur personnelle
Beaucoup internalisent :
“Je ne suis pas assez… pas désirable… pas intéressant(e)”.
Le rôle du thérapeute est ici de décoller l’estime de soi de l’acte du partenaire.
L’infidélité n’est jamais une preuve de moindre valeur.
Dans un cadre thérapeutique, ces émotions ne sont ni “trop” ni “disproportionnées”.
Elles deviennent du matériau de travail : des signaux, pas des armes.
Le tabou silencieux : accompagner aussi la personne ayant trompé
On en parle rarement, parce qu’on imagine spontanément que la personne infidèle est la personne à blâmer.
Mais dans la réalité clinique, c’est plus complexe. Beaucoup de personnes ayant trompé arrivent en thérapie avec :
- la honte (“Je ne comprends même pas pourquoi j’ai fait ça.”),
- la peur de perdre le couple,
- la culpabilité (“Je l’ai détruit(e).”),
- la confusion (“Je me sentais seul(e), je ne savais pas comment parler.”).
Et il existe un paradoxe :
plus la personne infidèle se sent accablée, moins elle parle.
Or, ne pas parler empêche deux choses essentielles :
- la compréhension de la personne trompée,
- la reconstruction du lien.
La thérapie permet à celui/celle qui a trompé de décrire les motivations émotionnelles, pas pour justifier l’acte, mais pour comprendre ce qu’il révèle :
un manque, un évitement du conflit, une quête de validation, la peur d’exister dans la relation, un passage à vide personnel…
C’est dans cette exploration que l’on retrouve parfois, paradoxalement, la capacité d’assumer sa responsabilité.
Non pas en se flagellant, mais en participant activement à la réparation.
Réapprendre à parler plutôt qu’à se défendre
En dehors d’un cadre thérapeutique, les échanges sont quasi toujours réactionnels :
- l’un attaque,
- l’autre se défend,
- la colère remplace la curiosité,
- les explications deviennent des justifications,
- les questions deviennent des accusations.
La séance de thérapie organise l’échange différemment.
Le thérapeute régule la vitesse, pose des questions ouvertes, aide à nommer les émotions plutôt que de surinterpréter les faits.
Petit à petit, le couple quitte le territoire du “pourquoi tu m’as fait ça ?”
pour entrer dans celui du
“qu’est-ce que cet événement raconte de nous, de nos besoins, de nos fragilités, de notre lien ?”
N'hésitez pas à consulter mon article sur la théarapie de couple : "Crise de couple ? Comment aborder la thérapie de couple avec son conjoint ?"
4. Se relever… ensemble ou séparément : les trajectoires possibles après la thérapie
Lorsque l’infidélité surgit, beaucoup de couples pensent qu’il n’y a qu’une seule issue : se séparer. D’autres s’accrochent à tout prix, parfois par peur, par habitude, ou pour préserver une image extérieure. La vérité est qu’il n’existe pas de “bonne” réponse universelle. Cela dépend de votre histoire, de vos valeurs, de ce que vous êtes prêts à traverser… et surtout de ce que vous voulez devenir après cette rupture de confiance.
Rester ensemble : ce n’est pas un aveu de faiblesse
Décider de reconstruire son couple après une infidélité n’est pas synonyme de naïveté ou de manque de dignité. C’est un choix exigeant : accepter de regarder la blessure en face, comprendre ce qui a mené à cet événement, et surtout s’engager à transformer la relation. Cela implique du courage de part et d’autre :
- Pour la personne trompée : faire l’expérience de la vulnérabilité, dire ce qui a été abîmé, fixer des limites nouvelles.
- Pour la personne ayant trompé : assumer ses responsabilités, renoncer aux justifications faciles et adopter une posture active de réparation.
La reconstruction ne consiste pas à “tourner la page” et faire semblant que rien ne s’est passé.
Elle consiste à faire le travail émotionnel — parfois long — de déconstruire les mécanismes qui ont fragilisé la relation, et de rebâtir ensemble un modèle plus solide : une communication plus vraie, des attentes clarifiées, un respect plus ritualisé, une confiance repensée.
Se séparer : une décision qui peut être saine
À l’inverse, il arrive que la rupture soit la voie la plus respectueuse.
Quand l’un ne souhaite plus s’engager, quand la confiance est brisée au point de rendre la relation toxique, ou lorsque le lien n’existait déjà plus depuis longtemps, partir peut être une manière de se préserver.
Ce choix n’est pas une défaite, ni une incapacité à pardonner.
C’est parfois la plus belle preuve de maturité : reconnaître que l’histoire du couple a atteint sa limite.
La séparation peut être explosive si elle se produit dans l’urgence émotionnelle, sans cadre, sans compréhension. Mais accompagnée en thérapie, elle peut être traversée de façon apaisée :
- identifier ce qui fait encore souffrir,
- préserver l’intégrité personnelle,
- éviter la culpabilisation mutuelle,
- ne pas répéter le même schéma dans la relation suivante.
Le vrai enjeu : se relever individuellement, quoi qu’il arrive
Se remettre d'une infidélité ne signifie pas forcément “sauver le couple”.
Cela signifie avant tout retrouver une stabilité intérieure :
- savoir ce que l’on ressent,
- comprendre ce que l’on veut,
- poser des limites claires,
- reconstruire l’image de soi.
Certaines personnes se redécouvrent à travers ce processus. Elles se reconnectent à leurs besoins, à leur identité, à leur autonomie.
Que la décision finale soit de poursuivre ensemble ou d’avancer séparément, le chemin thérapeutique favorise la dignité émotionnelle, c’est-à-dire la capacité à se regarder dans le miroir sans honte ni amertume.
L’objectif n’est pas d’avoir “raison” ou de “gagner”.
L’objectif est de traverser cette épreuve sans s’abîmer.
Conclusion
L’infidélité marque rarement une fin immédiate : elle agit plutôt comme une fracture qui oblige à regarder le couple différemment. Ce moment de crise révèle des fragilités, mais aussi des ressources insoupçonnées. Avancer seul(e) peut vite devenir épuisant : la culpabilité, la colère, le doute et l’espoir se mélangent et poussent à des décisions impulsives.
Un cadre thérapeutique offre alors un temps pour comprendre, poser les mots justes, et explorer ce que chacun traverse, sans jugement et sans agressivité. La reconstruction — qu’elle mène à une nouvelle relation à deux ou à une séparation apaisée — demande de la maturité émotionnelle et du soutien. Vous n’avez pas à faire ce chemin en solitaire.
Besoin d’un accompagnement pour traverser cette épreuve ?
L’infidélité laisse souvent des traces profondes : perte de confiance, incompréhensions, douleur, peur de l’avenir. Pourtant, vous n’êtes pas obligé·e de porter cela seul·e. Si vous ressentez le besoin d’être soutenu·e, d’y voir plus clair ou de reconstruire vos bases relationnelles, je vous accueille dans un espace bienveillant, neutre et confidentiel.
Je vous propose un premier rendez-vous pour faire le point, comprendre ce que vous traversez et déterminer ensemble l’accompagnement le plus adapté à votre situation.
Vous pouvez réserver votre séance directement via mon agenda en ligne ou me contacter pour toute question.
Les articles et informations publiées ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue. Les services fournis par Géraldine Bassignani ne doivent en aucun cas se substituer aux conseils et consultations d’un professionnel qualifié en matière médicale ou autre profession réglementée, ni se substituer à des traitements médicaux ou paramédicaux prescrits par des professionnels de santé.
Sources
- Eisenberger, N. I. (2012)
- Goleman, D. (1995)
- Bowlby, J. (1969)
- Ainsworth, M. (1978)